• Bonjours à tous !

    Ils existent de nombreux journaux écrit à Bali. Evidemment il y a les journaux occidentaux réputés tels que Le Monde, The Times, Daily Mail etc.. Ils y a également des journaux locaux comme Jakarta Post (un des plus connus), La Gazette de Bali, Bali Expat'...
    Pour cet article, nous allons nous concentrer sur le journal francophone de Bali, La Gazette de Bali.

    Revue de presse : La gazette de Bali

    La Gazette de Bali est un journal mensuel de 40 pages, imprimé à Bali et distribué à travers toute l’Indonésie. Seul média francophone en Indonésie, la Gazette de Bali propose un contenu généraliste pour mieux décrypter les cultures indonésiennes et l’actualité de ce vaste pays, grand comme l’Europe. Quelques pages pratiques sur Bali sont plus spécifiquement dédiées aux touristes sur Bali, aux résidents et aux candidats à l’expatriation.

    Les volcans ont fait l'actualité durant plusieurs semaines.

    En effet, l 'Indonésie a ordonné, vendredi 14 février, l'évacuation de centaines de milliers de personnes et trois aéroports internationaux ont été fermés après l'éruption spectaculaire du mont Kelud, sur l'île de Java.

     

    Ce volcan, particulièrement dangereux car situé dans une région densément peuplée, est entré en éruption. Un homme et une femme âgés d'une soixantaine d'années ont péri sous les décombres de leurs maisons respectives dont les toits se sont effondrés sous le poids des débris du volcan. Les télévisions ont diffusé des images des gerbes de cendres et de roches ardentes qui se sont abattues sur les villages environnants.

     

    Début février, un autre volcan indonésien, le Sinabung, est entré en éruption, faisant au moins seize morts. En sommeil depuis 400 ans, il s'est réveillé en 2010 puis en septembre 2013. Les tremblements de terre et les éruptions volcaniques sont fréquents en Indonésie, un immense archipel formé de milliers d'îles et d'îlots situé sur la « ceinture de feu » du Pacifique, qui compte environ 130 volcans actifs.

     

     

     


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  • Bonjour !

    Désormais à Bali depuis 3 mois, je me dois d'écrire un article sur l’événement que l'on vient de vivre, Nyepi.

     

     

    Nyepi est le nouvel an balinais basé sur le calendrier Saka. Il a pour but de retrouver un équilibre entre la nature, l’homme et son environnement. Quelques jours avant Nyepi, les cérémonies religieuses, se multiplient, notamment sur les plages. L'île commence à tourner au ralentie et l'attente devient presque palpable. La veille de Nyepi, les rues se peuplent de « monstres » en papier: les Ogoh Ogoh. Ils servent à effrayer & à repousser les mauvais esprits qui tentent d'envahir la terre à l'occasion de chaque nouvelle année.

    Durant Nyepi,le bruit, la lumière et tout signes de vie sont proscrits. En effet, le but étant de faire comme si Bali était une île déserte, morte pour que les esprits et démons ne s'attaquent pas à l'île.
    Tout est fermé ! Les commerces, les restaurants, la plage et même l'aéroport sont fermés. On ne doit pas sortir de chez soi sous peine de grosses représailles et d'une forte amende. Une "police" spéciale est tout de fois dans la rue pour veiller à ce que la tradition et les coutumes soient respectées.

     

    Avant Nyepi, les balinais multiplient les cérémonies :

    Melasti:

    Quelques jours avant Nyepi, Melasti est la céremonie qui permet la purification des âmes. On lave les representations des dieux pour leurs montrer le respect et la confiance. 

    Nyepi : Un jour pas comme les autres

     

     

    Tawur Kesanga:

    C’est la veille de Nyepi, toutes les rues sont remplies par les balinais vêtus de leur habit traditionnel dansant, chantant, apportant des offrandes et explosant des pétards pour « effrayer » les esprits avant même leur venue. La nuit tombée, les Ogoh Ogoh sont brûlés : c’est la cérémonie d’exorcisme. 

     

     

    Nyepi : Un jour pas comme les autres

     


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  • Bonjour tout le monde !

    Comme vous le savez, je suis à Bali pour un stage de 3 mois dans le cadre de mes études à l'ECE Bordeaux. Je réalise ce stage à Odysseys Surf School, une des plus grosse école de surf de Bali. Je vous ai concocté un entretien avec le fondateur et très occupé directeur d'Odysseys, Michael Wu.

     

    * Bonjour Michael, tout d'abord pouvez-vous nous faire une petite présentation de vous même ?

    Bonjour Antoine, je m'appelle Michael Wu, je suis de nationalité Indonésienne, originaire de Sumbawa (près de Lombok), je suis marié et j'ai deux petites filles.

    Depuis combien de temps avez vous fondé Odysseys Surf School, et ques-qui vous a poussé à monter votre propre entreprise ?

    J'ai créé Odysseys Surf School en 2003 donc cela fera 11 ans en Juin. Etant un grand curieux et rêvant de vouloir surfer, j'ai commencé à apprendre le surf tout seul en louant des planches sur la plage. A cette époque, il n'y avait pas d'école de surf à Kuta, je me suis renseigné et j'ai vu qu'il y en avait énormément dans les pays comme l'Australie, Hawaï, Tahiti.Je n'ai pas fais d'étude, j'ai commencé à travailler très tôt et à l'époque, j'étais réceptionniste au Hard Rock Café de Kuta, j'ai alors commencé à réfléchir aux besoins nécessaire à la création d'une école de Surf.

    *Comment c'est passé les débuts d'Odysseys?

    Tout simplement ! J'ai acheté 5 planches de surf, louer un petit local et je donnais les cours moi même. Au fur et à mesure du temps, j'ai tout de suite investis dans l'entreprise les bénéfices gagnés et aujourd'hui il y a 11 instructeurs, 4 Lifeguards, 3 chauffeurs, 2 photographes et 3 personnes qui travaillent dans le bureau pour la comptabilité et le marketing.

    *Que faites vous maintenant dans Odysseys ?

    Dans Odysseys, pas grand choses ! (Rires) J'ai engagé une manager qui s'occupe de tout le marketing, les ventes et le staff. Je reste évidemment à la disposition d'elle pour toute demande et concernant les grandes décisions, elle me consulte toujours avant.

    *Quels sont vos projets pour le futur ?

    Continuer avec Odysseys et grandir comme on l'a fait durant ses 11 années. J'achète également des terrains pour construire des villas destinées à la location. Je veux également profiter de ma femme et de mes enfants.

    *Selon vous, quelles sont les choses essentielles à faire pour diriger une entreprise, notamment à Bali ?

    Je n'aurais pas eu la réussite que j'ai eu sans mes contacts. En effet, le réseau est très important, j'ai des amis qui travaillent dans des agences de voyages, ils m'ont beaucoup aidés au début. La seconde chose essentielle pour moi, c'est la communication interne. Je vois qu'en Europe ou aux Etats-Unis, les gens ne sont pas content d'aller au travail, sont stressé. Moi, je veux que mes employés trouvent un plaisir à venir travailler, c'est pour cela que l'ambiance au bureau est toujours très conviviale, l'entreprise offre à tout les salariés chaque mois des places de cinéma pour qu'on y aille tous ensemble et tout les ans, j'organise un voyage de 5 jours avec 4 ou 5 salariés (cette année, c'est la Thaïlande, l'année dernière nous sommes allés à Singapour, c'était très sympas!).

     

    *Merci pour vos réponses Michael et pour le temps accordé

    Toujours un plaisir, si tu as la moindre question, n'hésite pas!

     

     

     

    Entretien avec Michael Wu, fondateur d'Odysseys Surf SchoolMichael Wu, fondateur d'Odysseys Surf School


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  • Bonjour à tous !

     

    Après l'aspect culturel que nous avons vu dans les articles précédents, aujourd'hui nous allons nous intéresser à l'aspect plus économique (Ecole de commerce oblige), le marché du travail à Bali.

     

    1. Condition de travail

    La durée de travail en Indonésie est de 40 heures par semaine, réparties après l'accord entre employeur et employé. Généralement, cela correspond à 6 jours par semaine de 7 heures.

    Le salaire minimum diffère selon les provinces et en fonction de la branche d'activité. C'est le gouverneur de chaque province (le Banjar) qui fixe ce salaire par un décret. Il est assez faible par rapport aux pays occidentaux (environ 1 500 000 Rp soit 100€). Toutefois comme dans de nombreux pays, les salariés disposent d'avantages en nature comme le déjeuner offert, l'essence, des places de cinéma etc..
    Chaque salarié se doit de payer des cotisations salariales qui s'élèvent à 2% du salaire. 
    Les entreprises ont des cotisations patronales qui varient de 7,24% à 11,74 par mois.

    L'âge de la retraite est de 55 ans.

     

    2. Le marché de l'emploi

     Comme vous pouvez l'imaginer, l'économie Balinaise est centrée sur le tourisme. L'île étant constamment regorgé de touristes, les hôtels, Spa, écoles de Surf, boutiques de vêtements sont omniprésents. Les balinais occupent souvent les postes assez ingrats (réceptionniste, chauffeur, phoning). Les entreprises sont pour la plupart dirigées par les expatriés, qu'il soient européens, américains, chinois, japonais ou de Singapour. 
    De mon point de vue, les indonésiens se confortent plutôt bien au fait que des expatriés investissent dans leur pays, on m'a déjà demandé 2 fois si je voulais monter un business à Bali et pourquoi je ne pouvais pas !

    Dans mon entreprise, c'est un peu différent, le propriétaire est à moitié javanais (Indonésie) et à moitié de Singapour, sinon la totalité des employés (instructeurs, comptables, réceptionniste et manager sont balinais.

    Beaucoup de balinais cependant montent leur petit business (épiceries, petit restaurant, location de scooter etc..)

    Il faut savoir que seule une personne de nationalité indonésienne peut être propriétaire d'un terrain. C'est pour cela que les riches familles indonésiennes ont beaucoup de villa qu'ils font louer pour de longues durées à des expatriés.

    Le chômage est quasiment inexistant en Indonésie, effectivement, comparé à la France, il n'y a pas d'aides sociales ce qui veut dire que le travail est la seule source de revenu donc dès qu'ils le peuvent, les balinais commencent à travailler.

    3. L'Indonésie, un pays en pleine croissance

     En 1997/1998, les pays asiatiques subissent une crise économique sans précédent, l'Indonésie en avait particulièrement souffert. 

    Aujourd'hui encore l'Indonésie se démarque mais cette fois, dans le bon sens du terme, en effet la croissance de l'Indonésie est devenue après dynamique et stable et tourne autour des 6% par an (en comparaison, cette année la croissance de la France fut de 0,2%).

    Le secret de l'Indonésie se trouve dans son urbanisation réussie, l'archipel dispose d'environ 15 villes de plus d'un million d'habitants. 
    Le pays regorge de matières premières telles que le pétrole, le nickel et le charbon. Comparée à la Chine, l'Indonésie ne se concentre pas uniquement sur les exportations, la consommation interne est très présente ce qui est une grande force. 

    Le gouvernement fait attention également au surendettement, on note qu'en 1998, l'Indonésie était à la 37e  place des puissances économiques et qu'aujourd'hui l'archipel pointe à la 16e place devant les Pays-Bas !

     

    Le marché de l'emploi à Bali

     

    On remarque la grande croissance de l'Indonésie depuis la crise asiatique de 1997 avec ce graphique qui nous montre l'évolution du PIB/habitants depuis 1996.


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  • Bonjour à tous !

    Je tiens tout d'abord à vous remerciez de suivre mes aventures à Bali, le 11 Mars, on recense 165 visiteurs, pour un petit blog d'étudiant, cela fait plaisir donc MERCI A TOUS!

    Voilà 2 mois et quelques jours que je suis à l'autre bout de la planète, et évidemment comme chaque être humain, je dois manger. Je vous fait donc un petit article concernant la nourriture à Bali !
    Let's GO!

     

     La nourriture

         Il faut savoir que les balinais ont une toute autre approche de la nourriture que nous. En effet, pour eux, la nourriture ne sert presque que à se nourrir, il mange pour vivre et non comme nous qui pouvons apprécier un bon repas, cuisinons des mets gourmets etc..

    La cuisine balinaise peut tenir en 3 mots, Nasi, Goreng, Ayam respectivement riz, frit, poulet.

    Comme la plupart des pays asiatique, l'aliment principal dans les assiettes est le riz, cultivé en abondance, le riz est excellent et bon marché; il est cuisiné de plusieurs façon (frit, épicé, blanc, jaune). Les balinais ne jurent que par ça et c'est la base de tout leur plat (on ne verra pas souvent un balinais manger au Mac Do, Burger King ou Pizza Hut). Le riz est mangé à la main, souvent accompagné de sauce épicée. 
    A noter qu'a Bali, on mange exclusivement de la main droite, la gauche elle, reste sous la table ou au sol. Elle signifie généralement la main du Diable.

     

    Goreng, frit, c'est une particularité que j'ai découvert à Bali, que ce soit des pâtes (MIE en Indonésien) ou le riz, la friture est reine. Le poulet est également frit. Les deux plats les plus populaires sont le Nasi Goreng (Riz frit avec quelques légumes et un oeuf au plat dessus) et le Mie Goreng (nouilles asiatiques frit avec des légumes, souvent accompagné de poulet)

     

    Les différences culturelles entre Bali et la France

     

     

     

    Nasi Goreng

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Manger à Bali !

     

     

     

    Mie Goreng 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ayam ou poulet, pour être honnête avec vous, je n'ai jamais manger du poulet aussi bon ! Il est cuisiné de toutes les manières possibles et inimaginable frit, à la sauce barbecue, à la sauce curry, en brochette, avec une sauce cacahuète... Il accompagne quasiment tout les repas à Bali, largement préférer au bœuf qui est plus cher, le bon poulet que vous mangez tous les jours à Bali, vous l'avez dû surement le croiser également sur la route (oui, oui celui qui a débarqué de nulle part en pleins milieu de la route).

     

    Si on avait eu un quatrième mot pour définir l'art culinaire balinais, le mot épicé serait idéal ! En une phrase, je ne sais pas de quoi leur estomac est confectionné pour supporter des plats si SPICY ! La sauce chili et les piments sont partout ! On peut les retrouver dans du riz, une omelette, des pâtes, et quand vous vous mettez un auto-défi d'essayer en bon français qui se respecte de mélanger le riz avec la sauce chili, à moins d'être ultra résistant mais pour un homme normal comme moi, vous pourrez apercevoir une petite larme roulée sur votre joue toute rouge ! Autrement c'est délicieux !

     

    Il vaut savoir que les portions balinaises sont très petite, bien que j'ai un bon estomac, tout mes amis ont confirmés, les plats balinais et les restaurants sont délicieux mais tellement petit (compter 10 frites avec votre petit burger, 3 morceaux de poulet par portions...).
    La réponse à cette petite quantité est simple, cela suffit aux balinais car eux mangent à peu près 4 à 5 fois par jours à n'importe quel moment de la journée.

    Attention néanmoins, les restaurants (warung) ferment très tôt, il est difficile de vous faire servir dans la plupart des restaurants après 22h !

     

    Les plats typiques balinais comme présentés si dessus sont très abordable financièrement (entre 15 000 et 30 000Rp) soit au taux du jour 1 à 2€. Mais les prix décollent vite quand vous vous attaquez à la partie "Wester food" de votre menu (je suis mauvaise langue, les prix ne dépasse rarement les 6-7 € par plat maximum) mais il faut savoir aussi que manger au restaurant revient moins cher que de faire les courses et cuisiner (Pour en avoir discuter avec le staff de mon stage, presque aucun d'entre eux ne cuisine chez lui ou bien pour des fêtes ou cérémonies religieuses, ils étaient étonnés qu'en France nous faisons à manger tous les jours !)

    N'hésitez surtout pas à tester les plats populaires balinais, le nombre de saveurs proposées est hallucinants et vous ne serez pas déçu !  

     


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